Bonjour,
Je suis Aline Paumard, Maquettiste PAO/Graphiste depuis 2009, connues sous le pseudo Artistyck. Freelance depuis 2013, je suis inscrite à la Maison Des Artistes (MDA) depuis 2016.
Depuis mes études photographiques j’ai bien identifié que je suis plus à l’aise dans l’exécution et la technique plutôt que dans la créativité, même si j’ai une forte sensibilité pour les lumières, couleurs, détails et textures.
Je travaille essentiellement en numérisation et retouche d’images – tout en m’émouvant de la qualité, créativité et du travail mis en place pour certaines images – au sein de l’Agence de presse Enguerand-Bernand, spécialisée dans le spectacle vivant, et du laboratoire photographique semi-professionnel Next-Film.
La découverte du tirage Fine Art parle instantanément à ma sensibilité et la fait vibrer. Je tombe amoureuse des noirs charbonneux et veloutés, des nuances, des grains et fibres des papiers.
La mutation de la prise de vue argentique vers le numérique définitivement fixée me mène vers une reconversion professionnelle. Je désire trouver une voie me permettant de conserver un lien avec ma formation initiale de l’image : le métier de maquettiste PAO se révèle.
La formation en alternance au GRETA Réseau Graphique me fait découvrir le métier, ses évolutions et considérer le livre en tant qu’objet (d’art) à part entière. Mon expérience au sein du groupe GS Presse me permet de découvrir ce nouvel environnement stimulant du montage hebdomadaire de la presse écrite.
Dès la fin de cette formation, je suis seule chargée du département “Livres photographiques”, créé par le laboratoire photographique numérique Poursuite. Le but étant la création d’une collection mais aussi de catalogue de vente aux enchères, book d’artiste, édition digitale, supports de communication…
Mes yeux ont beau pétiller pour les livres-œuvres, aux mises en page épurées faisant référence au haut de gamme et au luxe, aux images traitées finement… c’est vers l’édition scolaire, littéraire, catholique, puis des documents d’informations financières, formulaires remplissables, conditions générales/particulières et supports de communication divers que ma vie de freelance m’emmène.
Un retour aux sources dans la presse s’opère finalement début 2019 via le magazine professionnel mensuel « Archimag » – et ses hors-série – dont j’ai la charge exclusive du montage et de la recherche iconographique de couvertures.
À son tour, le magazine professionnel mensuel « Caractère » me confie le montage de deux numéros, dont le challenge de gérer le premier double numéro de 2023, qui inaugure la nouvelle charte graphique, et ce avec la contrainte d’un temps d’analyse et d’adaptation très court.
Une nouvelle collaboration presse magazine spécialisée émerge et se fidélise avec « AUTOhebdo » et « AUTOhebdo COLLECTOR » (hors-série bimestriel) où je participe au montage avec d’autres maquettistes.
Démarche
Il se retrouve, au cœur de mon processus de travail, deux données primordiales : ma place évidente dans l’exécution, la réalisation et la technique de mise en page par les outils informatiques et l’alignement créatif recherché.
Mes expériences en réalisation de mise en page mettent en exergue mon goût du blanc, non pas en tant que couleur mais en tant qu’espace de respiration, qui donne corps et puissance à une maquette. Mon œil frise également pour des créations associant épure et éléments massifs : simple, efficace, direct ; du caractère en somme.
Mon intime conviction est que la lecture devient une expérience conséquente lorsqu’elle aiguise les sens, crée une émotion instantanée et engage l’œil du lecteur en le guidant dans une traversée fluide, évidente et de caractère.
L’imprimé permet cela via l’activation d’au moins deux des cinq sens : le toucher et la vue (parfois, l’ouïe et l’odorat en plus, pour les plus sensibles). L’éveil plus ou moins inconscient de ces sens est possible par des choix conscients et réfléchis qui créent l’objet : format, papier, typographie, graphisme, couleurs, images, finitions, poids final… L’imprimé permet alors de créer une relation intime avec le lecteur.
Cette connexion établie peut, aujourd’hui, être soutenue par le partage de valeurs complémentaires, telle que l’éco responsabilité, en usant d’encres végétales, de papiers issus de forêts gérées durablement, de papiers recyclés… De quoi concurrencer la pollution numérique !
Aujourd’hui, je désire fusionner mon amour des images qualitatives, le travail d’équilibre du texte et du blanc de respiration. Je souhaite inscrire ceci au sein d’expériences en presse magazine, édition de livres pratiques et beaux livres via le montage, la création de maquette et la recherche de finitions.
Pour donner sens, valeur, alignement, épanouissement et affirmation à mon travail, je veut intégrer ses valeurs humaines et d’éco responsabilité.
